Commune de Garat
Commune de Garat

UN PEU D’HISTOIRE

GARAT, GARATOISES, GARATOIS
Selon une hypothèse (origine des noms de ville et village de Charente, J.M. CASSAGNE), le nom de Garat viendrait de Garatum, le nom d’une villa (qui signifie ici : centre d’exploitation d’un domaine agricole) qui appartenait à un gallo-romain, Garos.
Ce nom apparaît de nouveau dans un document du XIIe siècle sous la forme Garaco (ou Guaraco en 1142), qui amena plus tard à Garac jusqu’en 1789 et enfin Garat. Selon l’abbé MONDON (note historique sur la baronnie de Marthon au XIXe siècle) Garac viendrait de Garatus (moellon, pierre à bâtir).
Le premier logo de la ville de Garat apparut en 1996, avec en fond et en traits noir les contours de la commune, Garat en vert pour représenter un environnement rural et forestier et enfin en bleu, les vallées de l’Échelle et de l’Anguienne qui nous bordent à l’Est et à l’Ouest.
Il sera remis au goût du jour en 2014 par la nouvelle équipe municipale en place. Ce nouveau logo est souligné par 3 couleurs (vert, brun, bleu) symbolisant
l’environnement, le terroir et les cours d’eau de l’Échelle et de l’Anguienne. La couleur verte reprend d’une façon stylisée le contour de notre commune.
Extrait du livre «Garat, ma commune» de Mr A. Veyssière.

 

LE PATRIMOINE

Une église
Dans le vieux bourg de Garat, l’Eglise romane du XIIème et XVIème siècle dédiée  à St-Pierre aux Liens, comporte un pignon, côté rue, classé à l’inventaire des monuments historiques.
Son clocher est supporté par une tour carrée à deux étages et à fenêtres plein cintre.

 

Des châteaux

  • La Tranchade (privé)
    Ce monument historique classé pour son donjon constitue l’un des plus beaux exemples de l’architecture militaire de la guerre de Cent Ans.
    Au XIIème siècle, le domaine appartenait aux moines de St-Cybard. A l’emplacement du château actuel le promontoire fortifié abritait une petite garnison qui servait de sentinelle pour prévenir les seigneurs d’Angoulême de l’arrivée des ennemis.
    Le donjon, l’un des mieux conservé de Charente fut élevé vers 1396. La seigneurie appartenait alors aux seigneurs de Pressac.
    Au XVème siècle, un membre de la famille de St-Gelais en devint propriétaire, puis de 1573 à 1666 elle passa aux mains de la famille Nesmond qui ajoutèrent
    les deux ailes Renaissance ainsi que la porte fortifiée. Pendant “la Fronde” durant l’enfance de Louis XIV, le chateau fut occupé pendant quelques mois par les Frondeurs. Enfin en 1667, la famille Normand de Puygrelier acquit La Tranchade qu’elle conserva jusqu’en 1929.
    Cette famille qui devait sa noblesse aux hautes fonctions qu’elle avait remplies à la mairie d’Angoulême changea alors son nom en celui de La Tranchade. Aujourd’hui, il appartient à la famille De Lorgeril qui en assure la conservation et qui est heureux d’y accueillir les visiteurs lors des journées du patrimoine ou lors des manifestations organisées par le Pays d’art et d’histoire de l’Angoumois. Près de Sainte Catherine, sur la route de Dirac, joli point de vue sur le Château.
  • Chément (privé)
    Situé au sommet d’une colline qui domine la vallée de l’Echelle. Construction typiquement néo-classique de la fin du XVIIIème, début XIXème siècle. Au château est né, le 12 Août 1753, Nicolas Dubois de Chément, inventeur en 1790 des dents artificielles en porcelaine.

Des sites de caractères

  • Les Bournis (privé)
    Ancien fief appelé autrefois “le Dognon”. Un vaste et beau portail s’ouvre sur la cour
    où on peut remarquer un très grand bassin circulaire alimenté par les eaux pluviales.
    Les bâtiments actuels datent de la fin du XVIIIème siècle.

  • L’Ermitage (privé)
    Le Docteur Jean Bouillaud y naquit le 16 septembre 1796. Il fut l’un des plus célèbres médecins du siècle dernier. Bouillaud découvrit le rhumatisme articulaire aigu et conquit l’une des premières places en cardiologie. Il mourut en 1881 et sa statue fut érigée sur
    une place d’Angoulême portant son nom.
    La demeure, ancienne tuilerie, est aujourd’hui appelée l’Ermitage car la fille du Dr Bouillaud, chanoinesse d’un ordre religieux, décida d’y construire en 1900 une importante chapelle néo-gothique.

  • Des anciennes tuileries
    On trouve des fours à chaux et d’anciennes tuileries à Chément, La Croix, Denat et les Grandes Tuileries (privées). Sous l’égide de la communauté de communes, la tuilerie de NIOLLET devrait reprendre vie : aujourd’hui une œuvre d’un artiste est installée dans l’ancienne carrière d’argile.

  • Des moulins à eau et des lavoirs
    Autrefois les moulins construits sur les biefs des rivières avec des chutes de 2 à 3 mètres assuraient la mouture des céréales (Moulin du Bas Arsac) et la fabrication de l’huile de noix.
    Datant de l’époque de Napoléon III, les lavoirs construits pour la salubrité publique jalonnent les cours d’eau et fontaines de la commune. Les plus célèbres sont ceux du Moulin Barret, des Grandes Tuileries et de la Brousse.

  • Les vallées de l’Échelle et de l’Anguienne
    L’Échelle prend sa source au-delà de Dignac. Elle est alimentée principalement par les sources et nappes phréatiques des forêts de Dirac et d’Horte. Elle se jette dans la Touvre à la Font de Lussac après avoir mêlé ses eaux à la résurgence de la Lèche.
    Le réseau hydraulique de l’Echelle comprend le moulin d’Etaules, le moulin de Planche Meunier, du Picard, de Baillarge, des Grands moulin, du Bas Arsac.
    L’Anguienne prend sa source au Boisseau et se jette dans le fleuve Charente. Sa vallée a été occupée par les hommes de la préhistoire. Elle était appelée au 12ème siècle “Terre de PRUS”. L’Anguienne alimente le Moulin de la Pue au village du Moulin Barret, le Petit Moulin qui devint une tréfilerie à la fin du 19ème siècle, le Moulin de Baloge, le Moulin du Got.

  • La foret domaniale de Bois Blanc
    Située à l’Est de Garat, la forêt domaniale est essentiellement constituée de feuillus
    et comporte de très beaux sentiers appréciés des randonneurs et promeneurs.
    Point culminant à 164 mètres.